mercredi 30 avril 2008

Jour 8 de mes vacances ...

Photo prise du port de Saint-Pierre,
à deux pas d'où j'habite.


A gauche, la bâtisse en construction qui abritera
les logements des gendarmes de Saint-Pierre
(réalisation de l'entreprise CDI dont mon ami
et hôte, André, est actionnaire).
Au centre, en bleu et blanc, la poissonnerie.
A l'extrême droite, à l'horizon, on peut apercevoir
les côtes de Terre-Neuve.

mardi 29 avril 2008

Jour 7 de mes vacances ...

L'île aux Marins vue du port de Saint-Pierre.
Cette île minuscule est inhabitée durant l'hiver;
seuls quelques Saint-Pierrais vont y passer l'été.

lundi 28 avril 2008

Jour 6 de mes vacances ...

Pointe du Diamant au sud-ouest de l'île Saint-Pierre.

Randonnée au bord de la mer, mais le vent était vraiment, mais vraiment pas chaud!

dimanche 27 avril 2008

Jour 5 de mes vacances...

Randonnée sur la partie ouest de l'île Saint-Pierre.
Au fond, on peut apercevoir Langlade qui est
au sud de Miquelon.
Ces deux dernières sont reliées entre elles
par l'Isthme de Langlade.
Avec un petit 6C, une humidité à 78%
et un vent soufflant du nord-est,
je suis revenue de mon expédition
plutôt oxygénée
et pas mal décoif-Fée!!!

samedi 26 avril 2008

Jour 4 de mes vacances...

Cette photo a été prise au jour 2 de mes vacances...
Le soleil brillait et arrivait à me réchauffer
lorsque je me tenais à l'abris du vent.
Un avant-goût d'été sur Saint-Pierre, quoi...


Sauf qu'aujourd'hui, ce serait d'avantage
un arrière goût d'automne,
comme vous pourrez le constater
via la web-cam installée
à deux coins de rue d'ici...
Alors les jaloux, vous pouvez bien aller
vous rhabiller... euh vous déshabiller...

jeudi 24 avril 2008

Jour 2 de mes vacances...

Le phare de St-Pierre avec, en toile de fond, l'Ile aux marins.
Merci à mon guide, Coline.

mardi 22 avril 2008

Plus que 1...

Abracadabra...

Wow! J'ai réussi!!!



Durant les prochaines semaines, la designer se métamorphosera en vacancière gourmande, curieuse, paresseuse et plus que jamais procrastinatrice... Cool... Très, très cool...


lundi 21 avril 2008

Plus que 2...

Ma baguette grif-Fée...

Conçue par mon magicien pré-Fée-ré.


dimanche 20 avril 2008

Plus que 3 ...

Souper de fête…

Pour souligner mon anniversaire et mon départ prochain en vacances, Lise, ma future-nouvelle-coloc eut la gentillesse d’organiser un souper en mon honneur ... chez-moi, puisque bientôt chez-elle.

Par conséquent, hier après-midi je dû ranger la maison, laver le plancher et, ne pouvant tourner la nappe de l’autre côté puisque j’avais déjà eu cette idée pour le moins écologique après le dernier souper d’amis, dû me mettre à la recherche d’une autre nappe propre (enfin, qui avait encore un côté intact…). Pour faire joli, j’y saupoudrai des confettis récupérés de ma perforatrice de bureau ; du coup, les petites taches suspectes se fondirent au décor. Cool !

En début de soirée, Lise et Claudine, habilement supervisées par Steve, mirent les pâtés au saumon au four et firent une excellente salade. Lise, fine cuisinière, réalisa une onctueuse sauce blanche, toute lisse, sans grumeau (merci Knorr…). Comme entrée, Steve nous prépara du maïs soufflé avec sa machine à pop-corn qu'il avait eu la bonne idée d'apporter… Ça augurait bien !

L’ambiance était à la fête, les amis semblaient heureux d’être autour de ma table. Blanche-Neige nous entretint, non pas de ses 7 nains, mais de sa passion pour le «toucher», «l’effleurage» et du bien qu’elle aimait faire autour d’elle. On pouvait lire le bonheur sur son visage poupin et dans ses yeux légèrement vitreux dans lesquels se miraient les cadavres de 3 bouteilles de vin.

Arrivés au dessert j’eus droit à de délicieux présents. Steve y alla d’une tarte à la crème et aux fruits que je partageai avec mes amis. Claudine m’offrit trois ouvrages qui seront de précieux outils pour affiner mes tâtonnements littéraires. Blanche-Neige, que le bon vin n'avait pas encore endormie, me remit le tout nouveau roman de l’auteur Khaled Hosseini que j’avais découvert dans «Les Cerfs-volants de Kaboul». Quant à Lise, ce sont 2 très jolies tasses transparentes avec leur soucoupe et du thé en fleur qu’elle me donna. Steve, ému ou pour attirer l’attention parce que ce sera son anniversaire le 24 avril prochain, renversa une partie de son café sur son pantalon, sur la nappe à demi-propre, sur le coussin et sur le plancher. Du fait, il se retrouva avec trois femmes à ses pieds qui tentaient de limiter les dégâts. Habile Steve, très habile…

Comme il se faisait tard et que grâce à Blanche-Neige il ne restait plus rien à boire, les amis commencèrent à débarrasser la table et à empiler vaisselle sale, coupes avinées et ustensiles dans le lavabo et sur le comptoir. Un timide «Qui lave ? Qui essuie ?», suivi d’un silence me fit commettre une erreur. Une grave erreur… Gentiment et par politesse, j’eus la mauvaise idée de rétorquer : «Mais non, je la ferai demain!» Moi, je disais ça pour paraître agréable en étant certaine que ma proposition serait reçue par un tollé de protestations… On soulignait mon anniversaire après tout! Et bien, ça ne s’est pas vraiment déroulé comme ça. Non, pas vraiment…

Lise, Claudine, Steve et Blanche-Neige, merci pour ce souper d’anniversaire génial. Mes pensées iront vers vous aujourd’hui, chers amis, sans l’ombre d’un doute… Avec toute la vaisselle sale que vous m’avez laissée sur les bras, je pourrais difficilement penser à autre chose… Euh, l’an prochain, que diriez-vous que mon souper de fête ait lieu chez Blanche-Neige, Steve ou encore chez Claudine ?



samedi 19 avril 2008

Plus que 4 ...

L’armoire ensorcelée…

Elle ne payait pas de mine, c’est vrai. Je me suis demandé longtemps ce qui avait pu me faire débourser $10 pour l’acquérir, un certain matin, dans une vente de garage. D’un blanc douteux, elle était parsemée d’éraflures, ses portes coulissantes étaient tellement rouillées qu’il fallait les soulever pour les glisser de côté. J’aurais dû me méfier de cet attrait irrésistible… en fait, c’était une armoire magique et elle m’avait ensorcelée pour arriver à ses fins… Ou plus exactement, à sa faim…

Elle débuta sa nouvelle existence bien tranquillement, dans ma cave, à accumuler la poussière et multiplier ses taches de rouille. Mais un jour, ayant besoin d’espace de rangement supplémentaire, je sus que son heure était venue. Elle allait reprendre du service. Un demi-litre de Hertel plus tard, elle fleurait bon mais avait encore son petit air négligé. Ma foi, j’avoue que ça lui donnait un certain charme, enfin, c’est ce que je me dis à l’époque.

Son magnétisme était tel, qu’en plus des petits aimants qui retenaient de très séduisantes photos, je lui confiai mes objets les plus précieux. Jusqu’à la semaine dernière. C’est là que je fis une découverte pour le moins étonnante et ma foi, effrayante : cette vieille étagère à l’allure inoffensive avait été jadis une ogresse. Sans doute qu’un magicien, écoeuré par sa goinfrerie, lui jeta un sort, la transformant en casier métallique pour l’éternité. Au début, ce n’était qu’une supposition que mon esprit plutôt rationnel fut tenté de rejeter. Mais la preuve fut accablante… Et j’en frissonne encore, surtout les matins frisquets.

Jugeant que ses dimensions en feraient un intéressant garde-manger pour Lise qui emménagera la semaine prochaine, j’entrepris de vider la fameuse armoire. Horreur et abomination! En soulevant les portes coulissantes (ça ne s’était pas arrangé avec le temps), je retrouvai certains de mes trésors profanés… Sur la dernière tablette du bas gisaient trois paires de bas de laine que Maman Fée avait tricoté spécialement pour moi, il y a longtemps. Des tout rouge, des bleu-blanc-rouge et des rouge et blanc (la laine rouge était en solde à cette époque). J’écris « trois paires », mais en fait, je trouvai des bas unijambistes ; enfin, les bleu-blanc-rouge étaient bien en paire, mais l’immonde goinfre avait déjà commencé à en grignoter les talons qui n’étaient plus que des trous béants… Et manquaient à l’appel une chaussette toute rouge et une autre rouge et blanc… Dévastée, je me retrouvai donc avec des bas impairs et qui plus est, à demi dévorés.

Je sais que j’ai le devoir de mettre Lise au courant de cette affreuse découverte. Elle n’en attend pas moins de moi, car c’est mon amie. Elle me fait confiance et si je veux que notre cohabitation se passe harmonieusement, je me dois de tout lui dire, enfin, presque… à quoi bon après tout lui confier que l’armoire ensorcelée se nourrit exclusivement de bas de laine rouge… Ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal, dit-on… Comme ça, si parfois, étrangement, il disparaissait de son garde manger des trucs comme je sais pas moi, du chocolat ou de délicieux petits biscuits, ben, elle ne pensera pas à me soupçonner et croira que c’est la faute de la méchante et gloutonne armoire ! Et ainsi, notre précieuse amitié toute neuve sera préservée…

Mais ça reste entre nous, hein ?



vendredi 18 avril 2008

Plus que 5...

Horaire de taille, doublé de rêveries...

jeudi 17 avril 2008

Plus que 6 …

Hier je m’étais dressé une jolie petite liste de choses à faire, des trucs pas trop long qui se feraient «les doigts dans le nez», enfin, c'est une façon de parler :

- Repasser et mettre en boite les 4 robes de mariée ;
- Étendre le tissu pour une des deux coupes prévues et la commencer.

Bon, ça peut paraître court comme liste mais comme je devais passer à l’usine et aller à différents rendez-vous, je ne suis arrivée chez-moi que vers 16h30. Ainsi, après quelques heures de boulot en soirée, je me serais couchée satisfaite et fière de moi.

Quant à la maîtresse de ma future coloc Taïka, surnommée Lise, sa liste à elle était :

- Repeindre le plafond de sa chambre ;
- Commencer la peinture des murs.

A mon arrivée chez-moi, j’aperçu la voiture de Lise dans le stationnement. Une fois entrée dans la maison, je suis montée à l’étage, m’attendant à renifler les effluves de la peinture neuve. Snif ? Rien. Et pas de Lise non plus. J’eu beau observer le plafond, les murs, ils étaient toujours d’un blanc uniforme, sauf un tout petit rectangle d’environ 5 X 10 cm peint en un beige sable.

Le temps de redescendre et Lise arrivait. Comme je m’apprêtais à me faire un thé, je lui en offris un qu’elle accepta. Et nous voilà assises à la table à regarder les cartes de coloris de peinture. Mon estomac me criait depuis quelques longues minutes qu’il n’avait presque rien ingurgité depuis le matin, j’invitai donc Lise à partager mon souper. Une bonne idée en entraînant une autre, je suggérai qu’on ouvre la bouteille de vin qui était restée du souper de solos d’il y a 2 semaines (ou 3 ?). Et là, juste le temps au bouchon de faire «poc» et nos listes ont disparu de notre esprit, comme nos bonnes intentions. Si c’est pas de la magie ça !

Après avoir sifflé la bouteille de vin, on a fait plein de petites choses ensemble pour se donner un avant-goût de ce que serait notre cohabitation: pendant que Lise s’occupait de la vaisselle, moi je répondais à un courriel urgent (enfin, c’est ce que je lui ai fait croire !!!). Nous avons ensuite visité le site web de l’ami Daniel Victor (Lise adore ses diables), parlé de nos amours (…), de nos amis(es) et de plein d’autres trucs que je ne pourrais retranscrire ici.

Autour de 22h00, lorsque Lise est repartie vers son futur-ex-chez-elle, je suis allée me coucher sans me faire prier, légèrement euphorique. Et c’est beaucoup plus tôt que d’habitude, que Morphée m’accueillit dans ses bras.

Et ma liste de tâches à accomplir dans tout ça ? Bah… je travaillerai plus tard ce soir… à moins que Lise, qui doit venir repeindre sa chambre, n’arrive avec une bouteille de vin !!!

Ah oui ! Il ne reste plus que 6 jours avant mes vacances...

mercredi 16 avril 2008

Plus que 7 ...

Plus que 7 jours avant mes vacances...


Et le Pilsen dans tout ça? Ça flotte...


mardi 15 avril 2008

Plus que 8 ...

Plus que 8 jours avant mes vacances...

Dans mes trucs à faire, "comptabilité" a été bif-Fée!

La passion ...

« -Ça fait des lustres qu'on n'a pas eu de nouvelles l'un de l'autre »!

C’est ainsi que débutait mon courriel. Je ne sais trop comment ni pourquoi son souvenir m’était revenu soudainement, mais j’ai eu envie de lui faire signe, de savoir comment il allait. Je ne me souviens plus à quand remontait notre dernière correspondance. Trois-quatre ans ?

J’avoue que je ne garde pas de souvenir précis de l’époque où nous nous sommes rencontrés. Peut-être en 1993 ? en 1995 ? C’était probablement l’ami d’un ami. Mais ce que je n’ai pas oublié c’est son talent immense et la passion qui l’animait. Sa douceur aussi, sa gentillesse.

De loin, malgré que nous habitions des villages voisins, nous avons suivi nos carrières respectives tout ce temps. La sienne, après quelques années de vache maigre, a enfin connu un succès digne de son talent. Bien sûr, pour reprendre son expression, il doit « s'expatrier et travailler aux USA » pour bien vivre. Mais là-bas, à New-York, il expose à côté des plus grands, entre autre Salvator Dali… et, j’en suis fière. Ses œuvres sont admirées également à Istanbul.

Cet ami, c’est Daniel Victor. Un artiste-peintre au talent immense, plus grand que nature... Sa passion, on la ressent lorsqu’on admire ses œuvres, elle nous touche, nous secoue aussi.


En relisant mon message et le sien, j’ai constaté que nos propos revenaient sans cesse à la passion. A cette folie qui nous alimente, qui nous pousse à persévérer, à se battre même pour en vivre. Et de son déclin aussi, parfois. Pour toutes sortes de raisons : l’usure ou l’impression d’en avoir fait le tour, de faire du surplace, de s’enliser. Ou parce qu’une nouvelle flamme dévorante alimente notre cœur et nous donne envie de batailler ferme et d’aller jusqu’au bout, même si c’est de la folie.

Il y a de ces gens qui traversent notre vie et qui, sans le savoir, y laissent une empreinte indélébile. Par un geste, une phrase, ils nous amènent à une réflexion ou à un constat. Comme une lumière sur la pénombre de nos insatisfactions, de nos hésitations.

Avant de conclure son message, Daniel a écrit : «Le seul échec est de poursuivre quand la passion n’est plus… »

Cette phrase, je l’ai reçue en plein cœur. Comme un rayon de soleil qui perce la grisaille d’une journée nuageuse, juste le temps de venir nous éclabousser et de nous rappeler qu’il y aura plein de lendemains plus chauds, plus lumineux où les rêves deviendront réalité.

lundi 14 avril 2008

A l'affiche bientôt...

Taïka, future coloc, dans:
"Le regard et... l'haleine qui tuent..."

samedi 12 avril 2008

La nuit, tous les chats…

… n’en sont pas nécessairement.

Un soir, en jetant un œil par la fenêtre après avoir entendu des miaulements annonciateurs d'une bagarre ou d'une rencontre amoureuse, j’aperçu un chat qui déguerpissait. Le pauvre, il avait une mine affreuse. D’angora, il n’en restait qu’un vague souvenir, la plupart de son pelage formant des touffes emmêlées, lui donnant piètre allure.

Depuis cette rencontre, je déposais de la nourriture pour chats dans un bol sur ma galerie. Au début je ne mettais qu’une portion puis, constatant que le plat était vide le lendemain matin, je décidai d’augmenter la ration. Ainsi, c’est 2 tasses pleines que je servais à ce chat itinérant à l’appétit d’ogre.

Il y a quelques jours, Pixel, avec son flair digne des plus fins limiers, m’avertie qu’il devait y avoir « quelque chose » de l’autre côté de la porte (de SA porte, devrais-je écrire…). Pour ne pas effrayer le chat méfiant et affamé, discrètement je coulai un oeil par la fenêtre et mon regard rencontra deux beaux noirs qui me fixaient, plus curieux qu’effrayés. Nul doute que mes doubles portions avaient contribué aux jolies rondeurs qu’il affichait sans vergogne. Puis, élégamment, avec un dernier regard cerclé de noir, il fit demi-tour et je vis disparaître sa belle queue rayée de raton laveur.

Mais un visiteur en annonce un autre et, quelques minutes plus tard, vérifiant si mon raton était de retour, je vis plutôt un chat, que je ne connaissais pas, s’empiffrer allègrement du repas que n’avait pas eu le temps de goûter l’invité précédent. J’ai bien l’impression que je devrai tripler les portions…

mercredi 9 avril 2008

Pas dans ma cour…

Le printemps est partout, c’est indéniable. Y a des signes qui ne trompent pas… Au bout de ma rue le lac se dégage chaque jour d’avantage de sa chape de glace et troque son blanc immaculé pour une belle surface parfois bleue, parfois grise, selon le ciel qui s’y mire.

Le terrain de mon voisin laisse voir une grandissante étendue de jaune et de vert un peu fade. Devant ma maison, une bande gris-sal, mélange de gravier, de feuilles mortes et de glace a remplacé les bancs de neige encore présents la semaine dernière.

La terrasse du Pilsen est inondée, comme à chaque printemps ; ça, ça ne trompe pas. J’ai vu aussi des rouges-gorges arpenter les pelouses dégagées à la recherche d’insectes dégourdis, mais malheureusement peu nombreux.

Puis, dans la ville voisine, la faune estudiantine, le midi, déambule de plus en plus nombreuse, et de moins en moins couverte. J’ai même aperçu plusieurs mollets pâlots dans des bermudas pas tant de saison que ça.

Oui, décidément, le printemps est partout. Partout, mais pas dans ma cour…


lundi 7 avril 2008

Celui dont on peut prononcer le nom…

Celui-ci est nettement plus sympathique, plus vivant. Il est rempli d’une belle énergie. Pas sombre pour un écu et nettement plus charmant que «l’autre» dont il ne faut pas prononcer le nom.

Il vit loin d’ici, dans un royaume qui est tout près de celui qui m’a vu naître. La nature le nourrit, dans tous les sens du terme. Ses propos sont empreints de positivisme, de spiritualité et d’humilité. Il communique bien (et longtemps si je me fie à mes derniers relevés de Bell…) et sa passion est palpable ; il est d’une grande générosité et une véritable source de connaissances.

Il n’a pas perdu sa capacité de rêver et à force de persévérance et de travail, un de ses désirs les plus chers se réalisera aujourd’hui, quelque part en fin de journée. Pour ce faire, il s’est entouré de gens passionnés comme lui, d’habiles artisans, d’amoureux de la magie.

Pour partager ce rêve, il suffit de toucher votre nez avec l’auriculaire de la main gauche (surtout pas la droite !!!!), de sortir la langue d’environ 2 cm et de cliquer ICI. Si le lien ne fonctionne pas, il faudra réessayer plus tard en vous concentrant d’avantage.

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, plusieurs de ses amis, fées, druides, sorcières et autres gentilles créatures défileront tout au long de la journée pour lui souhaiter un anniversaire des plus magiques !!! Parce que Celui dont on peut prononcer le nom fête ses 34 ans aujourd’hui.

Bonne fête Martin !!!
PS: Le site du magicien: Les Artefacts du Scarabée

dimanche 6 avril 2008

De la magie dans l’air…

Depuis quelques jours, je travaille au développement d’une cape pour un magicien. Pas un illusionniste, non… un vrai de vrai. C’est d’ailleurs lui qui a fabriqué ma baguette magique, enfin, celle que je recevrai bientôt.

Alors j’ai mis tout mon cœur à lui dessiner et à confectionner une cape qui l’accompagnera dans ses déplacements, entre autres en forêt où il cueille ses matières premières.

Comme il habite très loin d’ici et qu’il nous est impossible de nous rencontrer pour l’instant, je travaille en quelque sorte à l’aveuglette. Je dois deviner les détails qu’il aimera, prévoir ceux qui pourraient lui déplaire (il se décrit lui-même comme un «magicien drabe», donc pas de fioriture!). Il est très grand, m’a-t-il dit, alors je m’en remets aux mesures qu’il m’a fournies sans cependant pouvoir faire essayer la cape à qui que ce soit pour vérifier les proportions : mes amis sont tous nettement plus… euh… moins grands…

Encore quelques ajustements avant de faire l’ourlet et je pourrai passer à l’étape finale qui est de trouver un moyen simple, rapide et discret d’attacher la cape au devant. Rien ne me déplairait autant que d’imaginer un magicien maugréer ou, pire, étranglé par un vêtement que j'ai conçu.

Étant en rupture de stock pour le tissu d’invisibilité, j’ai dû me rabattre sur un beau velours froissé qui a l’avantage d’avoir plus de look...

Je devine en ce moment quelques sourires incrédules … ah, mes crapauds!

jeudi 3 avril 2008

Y a de ces jours…

… où tout va bien. On se lève pas trop poquée de s’être couchée encore trop tard la veille. Le soleil brille sur notre coin de pays et ça nous met tout plein de bonne humeur.

En ouvrant notre boite de réception Hotmail, on n’y trouve que de gentils messages.

Il reste assez de fruits et de yogourt dans le frigo désert pour se faire un petit déjeuner gargantuesque, comme on les aime. Le thé est juste assez infusé et fume dans notre tasse.

Le chien, heureux du printemps arrivé, peut courir dehors afin d’aller japper sa joie et aviser les écureuils qu’ils n’ont qu’à bien se tenir. Du coup, les voisins apprendront la nouvelle eux aussi.

On est à l’heure à nos rendez-vous et on peut même en devancer un qui devait se tenir au milieu de l’après-midi. A l’usine du sous-traitant, on découvre avec joie que le tailleur vient tout juste de terminer la coupe tant attendue et on peut même repartir avec le lot de vêtements qui sera remis le surlendemain à la couturière. Tout roule comme sur des roulettes !

Puis on revient à la maison, heureuse d’être en avance sur son horaire. A midi, on découvre que le frigo recelait encore quelques surprises : 3 œufs et quelques légumes encore frais. On réussit donc à se concocter une délicieuse omelette qu’on dévore en lisant l’incomparable Jacques Salomé.

Après ce copieux repas, une petite fatigue s’installe car on a dû se lever très tôt pour commencer cette journée magnifique, et comme il nous reste un peu de temps, on se permet une petite sieste d’une heure et demie qui nous ragaillardira. Reposée, on se réveillera même avant que l’alarme, que précautionneusement on avait réglée, ne retentisse.

Pour ne pas manquer d’appel important, on avait gardé à portée de main le téléphone sans fil qui, oh joie, n’a pas sonné. Mais au moment où on vient pour le reposer sur son socle, on voit dans la petite fenêtre «Message waiting». Et là… ça se gâche…

Un message laissé d’une voix suave nous indique que la cliente pour laquelle on avait fait un petit miracle juste avant Pâques, n’aime pas les teintes des vêtements qu’elle a reçus… il y a trop de couleurs sur le tissu. Et que si les autres qu’elle a commandés ne sont pas coupés, il vaut mieux arrêter tout ça là…

Alors nous, dans notre tête, on calcule … on multiplie la déception par le nombre de vêtements déjà taillés et actuellement en production et ceux que nous retournera la cliente. On soustrait de nos revenus, qui seront fractionnés, le montant de la facture des tissus qui arrivera à échéance bientôt et qui elle, restera entière.

Et là, à notre propre étonnement, on se dit : « c’est pas grave »… On connaît des propriétaires de petites boutiques de la région qui seront heureuses d’avoir ces vêtements en consignation. Que cet incident n’est qu’un élément de plus qui vient alimenter une réflexion déjà amorcée. Et que bon, ça pourrait être pire et que c’est pas la fin du monde.

Parce qu’à l’heure où j’écris ces lignes, le soleil brille toujours sur mon coin de pays, et qu’à ma bonne humeur demeurée intacte, s’additionne une multitude de petites joies, comme celles de voir le chien heureux de retrouver ses habitudes, de savoir mon départ en vacances de plus en plus près et de découvrir, dans ma boite de réception, de chouettes courriels…

mardi 1 avril 2008

Casser la glace...

Et moi qui pensais que ça allait fondre tout seul avec l'arrivée du printemps. Même pas... donc au lieu de tailler l'échantillon d'une robe de bal pour ma cliente du Saguenay comme je l'avais prévu, je suis montée (encore une fois) sur la toiture pour tenter de casser la glace qui cause une infiltration d'eau dans l'entrée arrière.

Deux heures d'acharnement plus tard, j'ai décidé de suivre le conseil de mon ami Flo... j'ai répandu un peu de gros sel sur ce qui avait résisté au combo pelle-hache. Et au moment où je redescendais de l'escabeau, fière de moi, ben, il s'est mis à pleuvoir. Misère...

Et pendant tout ce temps, où était Steve? Je n'en ai aucune idée...